La lutte contre l’absentéisme abusif est devenue une nécessité pour les employeurs. Soucieux de l’avenir de la boîte ou de l’entreprise, ces derniers ne peuvent se permettre de donner un complément de salaire injustifié. Ce n’est pas que les médecins ne font pas tous correctement leur travail, mais être sûr que chaque déboursement d’argent en vaut la peine est important. Surtout en période de post-crise, les affaires sont dures, mais les employeurs essaient de leur mieux pour tenir le coup. Les contres visites sont dorénavant autorisées, grâce au contrôle médical employeur. Quel intérêt représente le fait de trouver un spécialiste ? Pour l’employeur, les répercussions peuvent être bénéfiques, contrairement à celui du salarié. C’est par les conclusions du spécialiste que tout se jouer.
Le spécialiste en contrôle médical : le chasseur des absentéismes injustifiés
Aucun travail n’est sans risque. C’est le prix à payer pour gagner sa vie et espérer que le meilleur attend chacun d’entre nous. Les arrêts de travail peuvent être fréquents, et pour l’employeur c’est une charge qu’il se doit d’accomplir, de verser à son salarié. Certes, il arrive que certains arrêts ne soient pas justifiés. Devenant très pesantes pour les entreprises, les absences abusives et injustifiées sont éradiquées au maximum. Le contrôle médical arrêt maladie par un spécialiste est le dispositif qui permet à un employeur d’effectuer une contre-visite. L’employeur dispose du droit d’engager un tel spécialiste pour assurer la conformité des faits. Il existe un grand nombre de sociétés de contrôle médical arrêt maladie et de médecins contrôleurs compétents. Que fait donc ce spécialiste ? En gros, il est un médecin diplômé d’État qui se charge de faire un diagnostic à un salarié, déclaré inapte à reprendre le travail, pour cause d’un accident de travail. Puisqu’une absence peut coûter cher à une entreprise, ce dernier se charge d’être strict sur les détails qui empêchent la reprise de travail.
Un médecin de contre visite et rapporteur à la sécurité sociale
Le contrôle patronal pour contre-visite est légal. Des accords interprofessionnels le prévoient autant que le Code du travail. Malgré un certificat médical établi par un premier médecin, le spécialiste en question déterminera à travers son rapport, la justification de l’absence de l’employé. Déterminée par un décret en Conseil d’État, la procédure de l’expertise y est expliquée et donne lieu à l’indemnité que l’employeur se devra de verser s’il y a lieu. Pourquoi agit-il en tant que rapporteur ? Le spécialiste en contrôle médical n’est pas celui qui a le dernier mot. Il agit uniquement pour la constatation de ce qui est correct ou non. Les conclusions qu’il en tire de ses contrôles sont ce qu’il rapportera à la sécurité publique.
Ce médecin qui peut tout faire basculer
Pourquoi une contre visite ? C’est parce que l’on doute de la première consultation. Il est vrai que la loi tend souvent à protéger les salariés et sa famille. Néanmoins, des abus peuvent être constatés, et c’est ce qui pousse le Code du travail à protéger également les employeurs. Souvent, lorsque la prescription d’arrêt de travail se montre excessive que la normale, les contrôleurs médicaux montent en scène. Il est possible que deux médecins se contredisent sur leur conclusion. Souvent la première consultation est avantageuse pour le salarié. Par contre, la contre-visite chamboule tout. Le médecin contrôleur peut par ses rapports à la sécurité sociale, déclarer un abus et demander à la caisse de suspendre tout versement d’indemnité au salarié. Effectivement, sans constatation de la part de ce dernier, un arrêt du travail aura lieu et l’employeur sera lésé. D’ailleurs, à plus de 52 % des cas, les absences sont injustifiées autant que les arrêts de travail.